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Les principaux ravageurs de l’orge

Puceron vecteur de la jaunisse nanisante (Rhopalosiphum padi)

Les dégâts

C’est le principal vecteur du virus BYDV, responsable de la jaunisse nanisante de l'orge (JNO) : à la sortie de l’hiver, décoloration des extrémités des feuilles (jaunissement pour l’orge, rougissement pour le blé et l’avoine). Les dégâts sont particulièrement sensibles en cas d’année humide : il y a alors mauvaise nutrition des épis et chute du rendement et de la qualité (nombre de grains/épi faible).

Les mesures prophylactiques

Suivre les avertissements et les seuils d’intervention. Le seuil d’intervention contre les pucerons est atteint si 10% de plantes sont porteuses d’individus. Eviter les semis trop précoces

Puceron des épis de l’orge (Sitobion avenae)

Les dégâts

Il s’agit principalement d’un ravageur du blé au printemps. Il peut provoquer, en forte population, une diminution du nombre de grains par épi. Le rejet de miellat permet le développement de fumagine. Il est aussi vecteur de la jaunisse nanisante des céréales (JNO) s’il est présent à l’automne.

Les mesures prophylactiques

Suivre les avertissements et les seuils d’intervention. Eviter les semis trop précoces

Puceron du feuillage (Metopolophium dirhodum)

Les dégâts

Ce puceron se développe le plus souvent sur la partie inférieure des feuilles. Lorsque les colonies sont nombreuses, les dégâts se caractérisent par une baisse des rendements et une détérioration de la qualité des grains récoltés. Cependant, il s’agit du puceron le moins préjudiciable. Il est vecteur du virus BYDV, responsable de la jaunisse nanisante de l'orge (JNO).

Les mesures prophylactiques

Une surveillance accrue autour du gonflement est recommandée. Suivre les avertissements et les seuils d’intervention . Eviter les semis trop précoces

Cécidomyie orangée du blé en orge (Sitodiplosis mosellana)

Les dégâts

Les larves s’alimentent aux dépens des grains. Les grains arrivent à maturité mais leur grosseur et qualité diminuent fortement (diminution du poids de mille grains et de la capacité germinative). Une attaque moyenne de 15 larves par épi peut diminuer le rendement de 4 q/ha.

Les mesures prophylactiques

Une surveillance accrue entre les stades épiaison et floraison est recommandée. Traiter uniquement lorsque les cécidomyies sont présentes sur les parcelles et en conditions favorables à la ponte.