Lutte contre les insectes en betteraves sucrières
Surface de betteraves
Nuisibilité de la jaunisse nanisante
Seuil d’intervention
Les principaux nuisibles foliaires des betteraves en Belgique
Les pucerons verts du pêcher (Myzus persicae)
Description & dégâts
Mesurant 1.5 à 2.5 mm, ce puceron est vert clair à jaunâtre et de forme ovale. Il se rencontre sur un grand nombre de cultures (colza, légumes, pêcher…).
C’est le principal vecteur de la jaunisse nanisante.
Les dégâts de succion - feuilles à l’aspect ridé - en cas de pression très élevée est peu fréquent en Belgique.
Facteurs favorables
Prévention & lutte
De zwarte bonenluis (Aphis fabae)
Mesurant 1.6 à 2.6 mm, ce puceron est noir et de forme ovale. Il se rencontre sur un grand nombre de cultures (colza, légumes, pêcher…). C’est un des pucerons les plus polyphages.
Les pucerons noirs sont de moins bons vecteurs de la jaunisse virale.
Ils peuvent également entrainer des dégâts directs par piqure-succion aux betteraves : feuilles recroquevillées, voire dépérissement en cas d’attaques importante.
Facteurs favorables
Prévention & lutte
Les altises (Chaetocnema tibialis)
Description & dégâts
Ce coléoptère bleu métallique de 2.5 mm provoquent des trous (1 à 2mm) dans les cotylédons et les premières vraies feuilles pouvant aller jusqu’à la destruction des cotylédons.
Facteurs favorables
Prévention & lutte
Les noctuelles défoliatrices (Spodoptera exigua)
Description & dégâts
Ces chenilles, qui sont les larves d’un papillon nocturne, mesurent 3 à 4 cm et sont de couleur vert clair. Elles rongent principalement les feuilles et les tiges. Elles peuvent également infecter d’autres cultures.
Facteurs favorables
Prévention & lutte
Les mouches de la betterave ou pégomyie (Pegomyia betae)
Description et dégâts
Les larves de 1ʳᵉ génération (7-8 mm) sont blanches à jaunes et creusent des galeries blanchâtres dans les feuilles. Cela peut provoquer la mort des jeunes plantules. Les attaques plus tardives sont moins nuisibles du fait du développement plus avancé des betteraves.
Prévention et lutte
Un traitement foliaire est rarement justifié. Uniquement que si 10% des plantes présentent une larve ou plus.