Choux de Bruxelles - Surfaces cultivées en baisse

L’année passe, le marché s’est caractérise par des volumes énormes et des prix bas. Il s’agit certainement de la raison principale pour laquelle les surfaces cultivées en choux de Bruxelles diminuent dans les principaux pays producteurs en Europe. Pour vous, nous avons listé quelques informations :

En Belgique, la superficie risque de diminuer de 10 %, ce qui correspond à environ 2.500 ha. Nous sommes persuadées que les volumes produits répondront tout juste à la demande potentielle. S’il s’avérait que 2016 occasionne des rendements faibles ou des conditions climatiques difficiles, il se pourrait bien qu’on assiste à une pénurie de petits choux. Normalement, il se crée une réserve fluctuante entre les volumes commercialises en frais et ceux partant pour l’industrie de transformation. Mais ce tampon sera très restreint, sachant que ce sont surtout les superficies destinées au marché du f4rais qui se voient réduites.

Aux Pays-Bas même tendance. Une réduction des surfaces cultivées de 10 %, ce qui équivaut a environ 2.600 ha. Une surface encore jamais vue aux Pays-Bas ! En 2015, les producteurs avaient choisi leur variété de façon très claire: qualité du chou, tenue au champ, rendements et fiabilité de récolte.

En Angleterre idem dito: la aussi 10% de réduction, c’est-à-dire environ 2750 ha. Traditionnellement, les petits choux britanniques sont cultives au moment des fêtes de fin d’année, entre décembre et fin janvier. La réduction la plus imprimante touche de ce fait le segment précoce, récolte avant le mois de décembre. Tôt end jaguar.

Nous nous attendons à la même rétraction en Allemagne, Autriche et Suisse. La surface totale cultivée de choux de Bruxelles atteindra maximum 400 ha, sachant que cette culture a déjà subit une perte d’intérêt ces dernières années.

En France, les petiots chou sont essentiellement produits pour le marché du frais. Là aussi, les surfaces sont réduites en comparaison des saisons passes.

Enfin, la demande en choux de Bruxelles de Pologne semble chuter également. Les surfaces dans ce pays, producteur de choux pour l’industrie, n’atteindront pas 350 ha.

Il est évident que la prudence est de mise et qu’aucune conclusion hâtive quant au comportement des marches et la formation des prix ne doit être tirée. D’expérience nous savons a quel point les conditions de cultures sont cruciales pour la réalisation des rendements et de la qualité du produit. De plus, les supermarchés et le consommateur ont eux aussi leur rôle à jouer dans les volumes échanges, les prix et donc la réussite d’une belle culture pour vous, producteurs !  Espérons que cette saison apporte à chacun une satisfaction méritée.

Une question ou remarque ? Veuillez contacter Celine Denys : +32 4 72049741.

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